1. |
Passager
05:02
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_ J’y connais rien à ce pays...Il paraît qu’on y devient aveugle à la lecture de grimoire. À la bonne heure ! Je suis en quête du troisième œil. C’est à la mode... ...Moi je suis d’ici. Et ici rien ne se périme. Les périmètres de l’histoire et de l’amitié y sont bien délimités !
...Alors je mate des vidéos. Des vidéos pour comprendre les gens, leurs idéaux. Me faire solo, quelques idées... fausses...
...J’y connais rien... Et les étoiles sont pas des astérisques. Je vais me risquer alors à quelques raccourcis, de par ces rimes éparses...
...Avoir une flemme d’iguane. Ne même plus se déplacer. En être au stade où on se targue d’être un ignare.
...Ne rien connaître...Mais ne pas connaître non plus le train qui mène de la haine à l’entrain. Alors un mystère de plus, un mystère de moins...
...Ne rien lui devoir, et devoir le raconter ? Mais à ce compte là, autant l’inventer ! Tout en laissant
le temps au temps.
...Connaître à peine son nom. Mais de par celui qui donna le langage, et papa n’est pas un pays... ...N’y connaître rien...Il est loin comme, le palier du voisin qui cogne, au plafond grogne, au son de ce pays...
...Au fond j’y ai, jamais mis les pieds...Mais s’il faut le voir pour le croire, alors je crois. Et du coup le vois... En humble passager.
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2. |
Tezeta plane
04:59
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...Es tu arrivé ou es tu parti ?
Espèce sonnante et trébuchante menant au sol fumant
Celui d'après la pluie
Du tout au tout décolle de ton pays pour un sous sol mis à nu
Dans ta poche les objets cyanures
Es tu arrivé ou es tu parti ?
De la famille éloignée de ce roi qui s'autorisa
le plagiat
Car là bas
Des armures de différents styles se disputaient l'origine
Un deux trois, onze doigts de l'âme
Un poing horizontal
Es tu arrivé ou es tu parti ?
Boire jusqu'à Lalibela des paroles retranscrites
Toi et ton bagage sophistiqu...et tout ce qui s'en suit, un refuge historique dont tu te fais le fou
La photo est floue, à flanc de montagne on est tous Tout petit
Tiens fermement ton pagne petit, tu n'as plus de mama, de papa
Te perds dans l'immaculé.
Naufragé volontaire englouti dans la pierre
Sur la langue un goût amer...Le silence peut être bien !
Et les pieds se traînent, les jambes s’arque-boutent. Les têtes solennelles se courbent
comme la tienne sur ta relique à 73 touches
Et tu t’étonnes de vaciller
mais on ne danse pas impunément avec la pierre, fils dans ton dos, un frère, il, te déleste d'un bibelot bible 2.0, tu aurais pu lui dire merci
Es tu arrivé ou es tu parti...
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3. |
Tis Abay
03:48
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Chemin de croix peu de poids, plutôt croire en son chemin car derrière toi c’est devant moi." C’est ce que m’a dit un matin, un vieux monsieur sans chagrin.
Et dans ses yeux.
Se reflétait mon état, entre joie et cœur pluvieux. Du coup j’ai suivi son doigt, qui indiquait que tout là bas y avait comme un goût d’invité.
J’avançais alors en homme inquiet.
Portant mon âme en kit.
Et dans mes pas.
Se dessinaient le mirage de ceux qui ne croient que ce qu’ils voient. Sois t’en fais trop sois t’en fais pas... ...ou pas...mais petit à...petit me voilà là... ...Respirant fort...le vague à l’âme en renfort.
En haut : très chaut. Au loin : des cornes
“Entrez très cher“ me dit le décor,
“nous acceptons la peau en guise d’écorce.
Et tous types d’appeaux, seulement au tempo !“
Les présentations sont faites. Est ce un gouffre, une crête, ou une déclaration secrète ?
Peu importe je tombe la veste...Bombe le torse... Comble le vide...
Et le temps presse.
Presse, les nuages et le reste. Nature n’a pas de maître. On voit plus à deux mètres. J’ai plus l’âge et le bec me rappelle que passager nage.
Quel beau tableau : moi et l’oiseau sur la tête au fil de l’eau.
Pluie en massage.
Pluie tout à coup j’ai le trac. En sanglots j’éclate. M’éclate sur un rocher au bord d’une cascade. Entracte...PLOUF ! Cette fois ci c’était juste, mais la chute était douce.
Bye bye la grande fumée ! aka Tis Abay.
Allez passe la main, l’ "ensuite",
au vieillard saoul , sous un vieil arbre, pour qu’il m’invite à le suivre...
Des heures ou des années plus tard. Plus un bruit, pas de désordre, et le coeur de mon histoire...
Le vieillard est calé il pionce...près d’une forêt d’eucalyptus.
Je m’y engouffre...
M’y faufile. M’offre à elle. Glisse mon corps,
à droite et à gauche.
Ivre de comprendre enfin le sens de la chose.
Peu à peu le so...leil s’éteigna...etc...
Et c’était là !
Juste un cercle de poussière, au bout de toute cette galère ?!
Je m’y allonge dans la colère, clos les paupières, respire à fond.
Ça tourne tourne dans ma tête. Je vois l’ibis
et le loup d’Abyssinie, mes amis perdus, et ceux que j’ai déçu hier. Lobélie pousse jusqu’au ciel. Banian au fond, dans les ténèbres !
...Je me relève...Et je comprends...
...Le vieux rigole...Il sait maintenant... ...Que si on sème...Tout le reste se crée... ...Et moi que j’aime...Tous mes secrets...
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4. |
Love Song
02:24
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5. |
Ambassel Blues
04:51
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6. |
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LE SINGE ET LA HYÈNE (légende)
(B.Ducret/M.Singe)
A une époque révolue. Celle des rêves volants. Vivaient un singe et une hyène.
La hyène. Hirsute et nocturne.
Veilleuse et travailleuse. Laissait miroiter dans
ses yeux jaunes une idée : celle d’entreprendre la construction d’une maison afin de se reposer d’une vie entière de rôdes et de chasses.
Mais bonne idée n’est rien avec la flemme.
Le singe, qui avait eu la même, et qui n’était pas peu dégourdi de ses quatre mains, profita du soleil pour démarrer la sienne.
Des planches de ça de là, du fumier de la paille et le voilà qui baille...
à chaque jour suffit sa peine était il parti. Qu’on vit la hyène pointer le bout de son museau tout gris. "Incroyable" se dit – elle. "Pas banal mais nickel !
De l’idée voici l’acte ! Et à première odeur...snif snif...personne dans le secteur...Profitons de la nuit pour lui donner hauteur."
Du jour la lueur et la hyène détala. Laissant sans
le savoir le chantier au singe qui – convaincu de quelques actes charitables à son endroit – continua l’ouvrage le cœur ragaillardi. Et l’esprit au repos. Nuits noires et aubes claires se succédèrent. Chacun passant la patte à l’autre sans l’avoir jamais croisé. De ce bal zébré. De cette douce naïveté. Est née
la belle maison après quelques journées. Si bien qu’un soir. Le singe. Pas mécontent. Se fit petit feu d’ambiance, les mains croisées, détente.
Mais il était bien tard. Et la hyène arriva.
En un coup d’oeil furtif elle vit l’type et en élec- trique pile s’éclipsa dans les bois ! Mais le singe, l’ayant entendu, se carapata à son tour évitant une bataille qu’il croyait d’avance perdu.
La clairière prit du silence l’accent.
Maisonnette prit le style Grands Absents. Jamais ne revinrent sur les lieux ces planqués. Beaucoup de sottise et un peu de malchance. Voici la recette d’un bonheur manqué..
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7. |
Le Singe et la Hyène
04:19
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Il a les deux yeux, ils ont vu les soleils brûlants c’est à qui mieux mieux – misère est douce sous le levant
un instant de tendresse elle se baigne et appelle libellule et la terre est charmée par la scène pendant qu’il observe.
Qui éteint le feu, quand tout s’enflamme éperdument ?
On le sait un peu, c’est pas le moment nos deux amants
sont le singe et la hyène, une peur mutuelle
ils ricochent et s’effraient sans se voir dans le noir s’embrasent les lanternes
elle le voit et lui le sait, épris de quoi qu’elle vit de peine belle le soir et lui masqué cette légende n’a rien d’urbaine.
Rien n’est douloureux, quand on se soigne avec le temps
ils en ont si peu, qu’ils le brûlent aux yeux des nonchalants
on rapporte la nouvelle , au roi et à la reine,
car ici comme ailleurs on entend que les choix de ceux qui ont du poids.
Qui veut des adieux ? C’est à deux qu’ils fendent le vent
qu’ils vendent le peu, mais il ne vaut plus rien à présent.
Seules comptent les étincelles, qu’ils voient dans leur sommeil
et du feu la tempête et du ciel la comète quand ils se réveillent
elle le voit et lui le sait, épris de quoi qu’elle vit de peine belle le soir et lui masqué cette légende n’a rien d’urbaine..
Poursuivis par ceux, qui ne croient plus trop aux légendes
les deux amoureux passent pour une folie aux yeux des gens
La poussière est une aide, elle peut cacher les
ailes, mais la pluie est de celle qui révèle les peines quand elle ensorciel
elle le voit et lui le sait, épris de quoi qu’elle vit de peine belle le soir et lui masqué cette légende n’a rien d’urbaine.
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8. |
Souffle
04:01
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Les gens les gens les gentes
Les gens rament
En soi ça n’a rien de légendaire
Fabriquer le tankwa
et se voir déjà traverser la mer sous prétexte qu’on a pas le temps
Les adorateurs de tête de chiens ne diront pas le contraire
Ils savent bien qu’on vogue sur sable
Avec les pierres pour embarcation
Enfer et damnation !
En fer, madame Nation
Souffle Souffle un
Souffle un peu Sur la Braise
Souffle Souffle un
Souffle un peu Sur la Braise
Ouvre Ouvre un Ouvre un peu Les yeux s’ ferment
C’est C’est un « Sauve qui peut »
De l’in... ...terne
Hey S’éteindre à p’tit feu
C’est in... ..fect D’artiste
Un Festin D'artiste C’est un Fait
Mais Tout ça C’est un jeu Ce sans règles
Souffle un Souffle un peu Sur la Braise
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9. |
Tek Fay
04:14
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10. |
Fleur de Béton
04:42
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Rien ne se perd, rien ne se crée, là bas comme ici. Nature homicide, quand progrès masque secret. Une ville sortie de terre, pousse des cris de machines Elles prendront racine, ne voudront plus jamais
se taire.
En lettres capitales, une immense capitale fait capituler la pétale de par le pécule.
Une histoire dérisoire : "building miroir" n’a pas de vécu, mais nouveau père, quand il parle,
tu t’exécutes.
Un texte de plus, une tour de plus, dansent les wagons quand tousse le bus.
Frasques du futur bétonnent avec classe
"Masse moi les liasses de l’infrastructure."
Rien ne se perd...
...le jour la nuit : lumière !
Gros spot sur breloques et vestiges de belle époque. Mais le musée est ailleurs.
Petites mains s’activent, petits refrains s’octavent. Tous un peu usés d’ailleurs.
Nouvelles odeurs, bruits de moteurs.
Aujourd’hui y a police ! Et réunion d’acteurs. Ainsi grandissent les villes. Addis Abeba
L’échiquier est en place, maintenant plus de pitié. Ah bon tu comprends pas ? C’est pourtant pas compliqué !
Monsieur est tout en bas, ne pourra plus monter. Madame a des ragots que diplomate veut pas montrer.
Encore une ville musée, des reliques en ciment, des sites défigurés, en même pas 6 mois...
Et oui c’est fascinant. Et non c’est pas chez moi.
Et oui c’est l’accident quand soleil passe plus par
le toit.
Mais tout le monde y a droit.
On veut pas vivre à poils.
Si c’est pas ça c’est quoi : une île qu’on dit "état", petits "quand dira t on", dans la balance pas de poids ?
Alors tous au charbon que tout soit bien tout droit ! Allez plus vite ! Venez voir gros gâteau !
La fève c’est du fric ! Servie sur haut plateau !
Mais tu sais qu’ainsi grandissent les villes. Addis Abeba aussi...
Plus d’horizon. Il est temps, il est l’heure. Lève toi pour voir Fleur de Béton.
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11. |
Rimbaud l'Africain
05:10
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Le prisme s’éloigne, de mon iris est distancé
je suis un fils de plus
D’un cri je témoigne aux condisciples masqués, mon absence de...
...reconnaissance...Bien sûr !
Un petit détail, autrement dit bétail, parle pas comme poisson mais que l’on dit écaille...
De la Nation ?
Passera de vie à trépas en un instant.
Mais pas de suite.
Pour le moment sur le sein, qu’est comme une montagne. Je m’y promène à pas de singe.
Un amour de môman succin, se transforme en un tout le temps. Ventre affamé n’a pas d’oreilles.
A t-il des songes ?
Puis vient le temps du blabla. Confiance dans la découverte avant d’être sûr de perdre.
Quelques coins de tables, quelques plâtres,
et le miroir...
...Pour se plaire.
...du genoux les croûtes, ingénu le doute s’installe, embrassant de ses parents, le style...
...frusques et crêtes, en autant d’atout passable, passe à, la suite.
Ça y est ! La barbe est là. Le bagage aussi. Intérieur / extérieur plus ou moins cosy, et le choix d’une route à peine praticable.
Des retours à l’envoyeur, en veux tu en voilà, à la lie, alala...Mr Moyen ne s’est finalement pas noyé... Buveur de tasse s’il en est, fumeur de hash silencieux, il s’avance en terre étrangère, en quête de ressemblance...
... Y voit un jeune, y voit un vieux, se dit qu’entre les deux il n’y a qu’un pas...à pas..à pas...zappa
...et puis c’est musique musique, pratique, musique,
arts éclectiques, panache ecclésiastique et encore musique, musique, pratique, musique, toujours le stylo, bien au chaud, dans la paume !
Le prisme s’éloigne...il est même déjà loin...
Lui n’était rien...et il devint...Rimbaud l’Africain !
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12. |
Freestyle
04:05
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C’est coeur en vrac boum hue / à cette heure pas d’entracte, t’étais le crac pour sûr / faut croire que t’avais pas tout vu / prend acte et laisse tomber / Pourquoi ? Y a pas de question bête, parce qu’en jactant sans cesse on voit que sois sur la pancarte.
C’est l’équipe au complet qui vient mettre l’ethiodawa, ajoutant son petit grain d’sel dans l’cawa
Dans la zik pas de lois / tout le monde est padawan et si j’en suis l’cheval de Troie sache qu’on mange pas d’avoine
Ici c’est Babylone some cowboy / décors à chier Honteux on s’laisse fléchir / On peut plus défléchir Mais on est là c’est bon les gars / cuivres en huile d’arachide
piano percus basse batterie guitare pour une sauce qui arrache
Qui tache / te dérange / comme un p’tit qui crache / fuis pas devant c’qui t’démange / c’est juste l’inédit qui t’gratte
Un chimérique freestyle / deux esgourdes pour l’écouter, comme quand tu te goures mais qu’ça amène une suite qui claque !
C’est l’équipe au complet qui vient mettre l’ethiodawa , ajoutant son petit grain d’sel dans l’cawa
C’est l’équipe au complet qui vient mettre l’ethiodawa.
Pas de pitié pas de pitié / Les visages sont pâles et piteux / C’est pas les gens qu’ont pas d’appétit / C’est le plat qu’on leur sert qui fait peine et puisque
y a pas d’autre opportunité / On passe-passera par les petites portes / Petite Alice au pays de l’oseille
/ Gros lapin blanc à la pile pétée / Oui la pente est bien savonneuse / Prendre parti peut être que ça vaut mieux / Je ne veux pas de ton tout petit buzz / Ah si quand même mais qu’un tout petit peu / C’est la toupie tapie sous couvert de Rap /
Ca sent l’orage comme sourire de Tapie /
Oui les souris sont toutes vertes de rage /
Piste le sens utilisant Mappy / C’est pas l’empathie qui pourra répartir / Le pot pourri de ces zestes de gloire / Du coup prend les potes et leur répartie / Ou va t-en mourir avec reste de poire / à l’origine, pas de tactique / Mais on apprend tout au long de la vie / Pas de chance elle est courte /
C’est pas pratique / Et le pétard c’est ma pipe et c’est pire / Pourtant je m’en pète et pourtant je m’entête tète ta tête à bout portant / à bien tafer on finit par casser / Si c’est pas la baraque et bah ce sera pour toi / C’est toujours l’apôtre qui porte le taf / L’équipe à la flemme et préfère l’appeau / Pourquoi faire la peau / Plutôt que des pâtes /
Tant qu’on a le choix c’est pas pire !
C’est l’équipe au complet qui vient mettre l’ethiodawa, ajoutant son petit grain d’sel dans l’cawa.
C’est l’équipe au complet qui vient mettre l’ethiodawa.
C’est l’équipe au complet qui vient mettre l’ethiodawa.
Le coeur est sang. Glacé parfois. Parfois s’étend. Au delà au-delà.
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